Les prestations d’accompagnement visent à favoriser l’autonomie des personnes migrantes. L’accompagnement social, les programmes de formation, les programmes d’activité, les programmes de formation et de pratique professionnelles, et l’aide à la recherche d’emploi font partie de ces prestations non matérielles.
Accueillir et informer


Le premier accueil des personnes migrantes se déroule en foyer où du personnel est présent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Assistant·es sociaux·ales ou éducateur·trices, collaborateur·trices administratif·ves, surveillant·es et intendant·es participent au bon accueil des bénéficiaires sous la direction d’un responsable.
Afin que les bénéficiaires disposent des informations essentielles à leur arrivée, l’EVAM organise des séances de primo-information sous une forme collective ou individuelle et avec traduction lorsque nécessaire.
Les thèmes abordés comprennent : la demande d’assistance, l’emploi, le système de santé ou l’école.
Une version résumée de la primo-information est disponible sur la page dédiée.
Former
La formation est un processus de longue haleine qui participe à l’intégration. Sa réussite dépend de la collaboration avec les personnes concernées, avec les employeur·euses, les institutions et les administrations partenaires.
L’EVAM propose des cours de langue française mais aussi de mathématiques, une initiation aux compétences numériques ainsi que plusieurs programmes de formation et de pratique professionnelles. Une personne migrante peut aussi intégrer un cursus de formation reconnu en dehors de l’EVAM.
Soutenir l’intégration
L’EVAM place le/la bénéficiaire au centre de ses actions. L’établissement l’accompagne dans le développement des compétences et l’accès aux ressources indispensables pour renforcer son autonomie et faciliter son intégration dans la société d’accueil.
Les assistant·es sociaux·ales fournissent un suivi social de proximité. Au sein des foyers d’hébergement collectif, ils/elles interviennent directement sur place. Cela permet aux nouveaux·elles arrivant·es de bénéficier d’un soutien régulier. Pour les mineur·es non accompagné·es, ce rôle est assuré par les éducateur·trices, qui les accompagnent au quotidien.
L’autonomie financière des migrant·es constitue l’un des axes principaux de leur intégration. Ainsi, l’EVAM a fait de l’aide à la recherche d’emploi une de ses priorité.
La société civile joue un rôle essentiel dans l’intégration sociale des personnes migrantes. Ces marraines, parrains, tandems et associations de bénévoles s’engagent pour favoriser les rencontres avec la population dans leur quartier et leur région.
Grâce aux programmes Héberger un migrant + Un village, Une famille, plusieurs centaines de bénéficiaires de l’EVAM sont actuellement accueillis chez des particuliers et au sein de plusieurs villages vaudois, favorisant ainsi leur intégration.