Olha est originaire de la ville de Poltava en Ukraine, qu’elle a dû fuir en mars 2022 avec Serhii, son petit-fils âgé de 13 ans à l’époque. Elle a fui vers le canton de Vaud sous recommandation de son fils qui avait trouvé l’annonce d’une paroisse sur internet. Passionnée par les chiffres, elle a travaillé durant 41 ans en tant que comptable dans une entreprise de construction. En Ukraine, Olha aimait faire des sorties culturelles dans des musées et à l’opéra, et elle garde un intérêt pour la poésie et les œuvres de Janusz Leon Wiśniewski : « Cela m’aide à garder le moral car notre futur est incertain ».
- Comment est-ce que le plan S vous a aidé ?
Je suis inscrite à un cours de français « Vivre-ensemble » qui commencera bientôt. Je suis reconnaissante que l’on s’occupe de nous et d’avoir pu être reçue par un psychologue à qui j’ai pu me confier. Je me sens vraiment soutenue.
- Qu’est-ce qui vous a particulièrement plu ?
Justement cet échange avec ce professionnel. Cela m’a aidé à l’aller de l’avant, à moins me concentrer sur le passé et ce qui se passe actuellement dans mon pays. J’ai également aimé la façon dont les séances étaient organisées, cela m’a permis de faire de nouvelles rencontres.
- Quelle serait votre activité idéale en Suisse ?
Je rêverais de travailler dans un musée ! Peu m’importe le thème, j’ai simplement envie d’être active dans le milieu culturel et de bien accueillir les visiteurs, comme je l’ai été en Suisse !
- Est-ce que le plan S vous a permis de faire un lien avec votre activité professionnelle précédente (au pays) ?
Pas vraiment, ce qui est normal étant donné que j’arrive à l’âge de la retraite.
